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12 jobs du futur qui vont exploser !

Vous ne les connaissez peut-être pas encore et leurs noms ressemblent à des personnages de jeux vidéos, mais ces métiers sont bien réels, situés en plein coeur de la transformation de l’industrie et du bâtiment. Plongée dans le futur avec les BIM, IoT et autres ingénieurs en cobotique de demain.

L’ingénieur en bâtiment, c’est dépassé ! Désormais, dans le sillage des évolutions technologiques, réglementaires et de nos propres besoins, le bâtiment et l’industrie s’estampillent “4.0”. Prévision des pannes avant qu’elles n’arrivent, usage des drones sur les chantiers, puces dans le béton, réalité augmentée, et pour traiter tout ça, la data, voire même la Big data. Le futur, le vrai.

Face à ces nouveaux enjeux, l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) et le CESI (campus d’enseignement supérieur et de formation professionnelle) a ciblé les 12 jobs émergents et plein d’avenir… Et nous vous les a résumés.

Les jobs du futur dans le bâtiment

1- BIM Manager, maquettiste numérique en chef

C’est quoi ?  Le BIM (Building Information Modeling) Manager, c’est celui qui va gérer toute la maquette numérique du projet de construction. Vaste programme. Il est présent à toutes les étapes : de la conception d’un bâtiment à sa mise en œuvre, en passant par son démantèlement. C’est aussi à partir de la maquette qu’il met en lien les différents acteurs du projet à chaque étape : maître d’ouvrage, client, entreprise qui construit, plomberie, voirie, mairie, etc. Le tout, en garantissant le respect des coûts, des attentes clients et des délais de livraison.
C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’architecte Bac+5, avec une spécialisation en ouvrages complexes. Il faut aussi une expérience de plusieurs années dans le bâtiment.

Et concrètement il faut savoir faire quoi ? Connaître sur le bout des doigts les normes et les techniques de conception, être un as de Python, Java et autre VBA, des logiciels d’architecture (Rhinoceros 3D, Archicad…). Être calé en méthode agile est un vrai plus.
Combien ? Entre 35K et 55K
Et après ? Le BIM manager peut s’orienter ensuite vers l’ingénierie du bâtiment ou devenir data manager dans le secteur de la construction.

2- Ingénieur.e en efficacité énergétique, la révolution verte du bâtiment

C’est quoi ? Le rôle de l’ingénieur.e en efficacité énergétique est simple, il faut se fier à son intitulé (pour une fois) : il s’agit d’optimiser la consommation d’énergie des bâtiments. Son rôle est clé, car la construction représente rien de moins que 44% des consommations énergétiques françaises et émet plus de 123 millions de tonnes de CO2. Sa mission sera de réaliser nombre d’audits énergétiques, simulations thermiques et autres rapports sur la performance énergétique pendant toute la phase préliminaire au projet. 
C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs Bac+5, avec une spécialisation dans l’énergie industrielle ou environnementale, le génie thermique ou le bâtiment durable. Encore mieux avec une expérience en qualité environnementale des bâtiments, ou chez un fournisseur de matériels énergétiques.
Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Avoir une connaissance sans faille de l’ami Excel, mieux encore de VBA, ainsi que des langages de programmation. La bonne pratique des logiciels énergétiques et thermiques type ClimaWin est primordiale. Et enfin, moins informatique mais tout aussi important, la connaissance des systèmes énergétiques et procédés thermiques et mécaniques, ainsi que des référentiels d’évaluation du comportement environnemental des bâtiments (HQE®, BREEAM…).
Combien ? Entre 33K et 48K
Et après ? Chargé·e d’affaires en efficacité énergétique et manager opérationnel sont des évolutions possibles.

Les jobs du futur dans la production et la maintenance industrielle

3- Ingénieur.e en fabrication additive, l’artisan de l’imprimante 3D

C’est quoi ? Le truc de l’ingénieur·e en fabrication additive, c’est l’impression 3D. Son rôle, c’est donc d’assurer la conception, la production, la réalisation et la diffusion des pièces et machines qui se font en impression 3D. Il touche aux propriétés chimiques des matériaux de composition comme aux formes pour optimiser les process de fabrication. C’est un artisan, au coeur de la matière.
C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs, avec une spécialisation en mécanique/ mécatronique, procédés ou matériaux, avec au minimum un bac+3. Il faudra de l’expérience dans un bureau d’études qui touche à la conception-mécanique-matériaux, à la soudure ou à la fusion laser.
Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Beaucoup de choses : La maîtrise d’Excel, de plusieurs langages de programmation informatique (Python, C, C++), des logiciels de CAO comme Solidworks et bien sûr de fabrication additive (3D) et de traitement des données numériques (Netfabb, Magics). Enfin et surtout, avoir de très bonnes notions en science des matériaux et en calculs (dimensionnel, de structures…) pour ce qui est de la théorie. Notions d’usinage et de sécurité des machines pour la pratique.
Combien ? C’est tellement dans le futur, qu’il n’y a pas assez d’offres pour établir une moyenne salariale !
Et après ? Responsable de production est une évolution possible.

4- IoT (internet of things) developer : everything will be connected !

C’est quoi ? La principale mission pour l’IoT developer : proposer et concevoir des applications et des logiciels pour la gestion des objets connectés au sein d’une industrie, c’est-à-dire des objets ayant leur propre identité numérique et capables de communiquer les uns avec les autres. En industrie, ce sont des machines qui iront prendre des mesures à distance ou détecter des défaillances en temps réel.
C’est pour qui ? Les diplômé.es d’école d’ingénieurs ou d’université avec une spécialisation en informatique industrielle ou électronique embarquée, Bac+5. Il faut une bonne expérience (3 à 5 ans) dans le développement iOS et le développement de logiciels embarqués.
Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Connaître par coeur les subtilités du hardware que ce soit les interfaces, les capteurs comme de l’électronique embarquée. En terme de télécommunication, il faut s’être frotté aux protocoles réseaux (Bluetooth, Sigfox…)  et aux plateformes de prototypage associées. Il faut aussi maîtriser la méthode agile, les systèmes d’exploitation temps réel, et l’infrastructure logicielle. Et pour le traitement des données, s’y connaître en Cloud Computing et applications web.
Combien ? Entre 35K et 50K
Et après ? Chef·fe de projet IoT ou chef·fe de produit IoT sont des évolutions possibles.

5- Consultant.e PLM (product life manager), l’oeil technologique sur la vie d’un produit


C’est quoi ? Le consultant PLM assure la gestion de la vie du produit, de sa naissance à sa mort, c’est-à-dire depuis l’établissement du cahier des charges à son retrait du marché. Il gère toutes les informations que le produit va générer au cours de son cycle de vie : définition, conception, fabrication, maintenance… Et il met en lien toutes les parties prenantes du développement de ce produit : bureau d’études, sous-traitants, service marketing…


’est pour qui ? Les diplômé.es d’université ou d’école d’ingénieurs avec une spécialisation dans le génie industriel, le PLM/CAO, au minimum un Bac +2. Il faut surtout de l’expérience auprès de clients industriels sur des projets PLM, SLM (Service Lifecycle Management) ou TMA (tierce maintenance applicative).
Et concrètement, il faut savoir faire quoi ? Parler Java, C, C++, SQL, C#, etc. Avoir la maîtrise des systèmes d’exploitation et de gestion de base de données (Oracle). Surtout, connaître sur le bout des doigts un logiciel de CAO comme Solidworks un progiciel PLM comme Windchill. Pour [lire la suite sur le site des Echos Start]


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Par Claire PASQUAL

Claire PASQUAL est Chargée de Marketing & Digital et rédige de nombreux articles sur l'actualité RH ainsi que sur les expertises de PROEVOLUTION.