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Recrutement : comment les entreprises s’adaptent ? Retrouvez l’interview de Marc SARWATKA, gérant de PROEVOLUTION.

Le bonheur des uns fait parfois le malheur des autres. Ainsi donc, la baisse du chômage en 2018 (-2,2 % dans le Haut-Rhin, -3,3 % dans le Bas-Rhin) complique grandement la tâche des chefs d’entreprise alsaciens. Beaucoup sont confrontés à des difficultés de recrutement en raison d’une inadéquation entre leurs besoins et le profil des demandeurs d’emplois.

De nombreuses entreprises alsaciennes sont confrontées à des difficultés de recrutement qui les obligent à repenser leur stratégie afin d’attirer les talents. Au-delà du salaire, il faut désormais construire un écosystème séduisant sur la qualité de vie au travail.

« C’est très compliqué de trouver des bons vendeurs ou des mécaniciens, carrossiers » , confirme Christian Andréani, président du groupe automobile (300 salariés, 180 M€ de chiffre d’affaires). Lequel recrute via les annonces en ligne sur son site internet, via le moteur de recherche d’emploi ou Pôle Emploi. « C’est toujours compliqué, notamment sur des fonctions techniques. Dans notre secteur, en mécanique par exemple, on assiste à une inflation des rémunérations qui n’est pas neutre et se paiera le jour où le cycle porteur va se retourner » , analyse Christian Andréani qui privilégie aussi les formations internes et le recours à l’alternance.

 » Parce qu’on est conscient de la difficulté à recruter, on soigne l’image de l’entreprise, on instaure un tutorat… Et par l’intéressement aux résultats et une culture très proche des salariés, on a un faible turn over. Ce n’est pas le tout de recruter, il faut garder les salariés » , conclut l’entrepreneur mulhousien. Un peu partout, les « académies » se multiplient afin de former directement les nouveaux salariés. Clemessy mais aussi Würth et même des PME s’y mettent, à l’instar de l’entreprise d’électricité Sovec (260 employés) à Hindisheim ou le laboratoire dentaire CrownCeram (70 salariés) à Aspach-Michelbach. « Nous avons un gros problème de recrutement de prothésistes dentaires, notamment sachant travailler la 3D. D’où notre projet de mettre en place un centre de formation avec nos façons de faire, l’idée étant tout de même d’obtenir la reconnaissance de l’État pour pouvoir délivrer des diplômes » , explique Sarah Rohmer, chargée des ressources humaines.

Retrouvez l’interview de Marc SARWATKA sur le site de l’Alsace.

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Par Claire PASQUAL

Claire PASQUAL est Chargée de Marketing & Digital et rédige de nombreux articles sur l'actualité RH ainsi que sur les expertises de PROEVOLUTION.