Avis aux ingénieur(e)s ! Des milliers de jobs sont à pourvoir d’ici à 2021, notamment pour les profils formés aux nouvelles technologies, selon une étude Syntec-Ingénierie, dévoilée ce vendredi.
A l’horizon 2021, l’ingénierie prévoit de recruter 50 à 60.000 collaborateurs par an. Dans l’intervalle 27.000 créations nettes d’emploi auront lieu, dont 17.200 ingénieurs et 9.800 techniciens, selon l’étude annuelle de Syntec-Ingénierie, le syndicat professionnel spécialisé dans les professions de l’ingénierie.
Les métiers les plus en tension seront celui de projeteur, d’ingénieur procédé, de conducteur de travaux et de directeur de travaux. “Ces métiers, peu connus et peu populaires, peinent à recruter”, souligne Pierre Verzat, président de Syntec-Ingénierie. Pourtant, leur besoins ne cessent de croître, tirés notamment par quatre grands projets qui totalisent plus d’un quart du chiffre d’affaires annuel du secteur pour la période 2018 – 2021 : le Grand Paris ; la rénovation du réseau ferré ; le plan France haut débit ; et le grand carénage nucléaire.
L’ingénierie peine notamment à recruter des techniciens à bac +2 ou bac+3. Sur les 33.000 technicien(ne)s formé(e)s chaque année en France, seuls 14.000 sont effectivement disponibles sur le marché de l’emploi et 58% choisissent de poursuivre leurs études.
Le poste de projeteur est le premier concerné. Ce technicien dessine les plans de construction. Il conçoit, dimensionne et vérifie les pièces et les structures. Il définit aussi ses caractéristiques (matériaux, fonctionnalités, prix…) et peut réaliser des modélisations en 3D. Ce métier est particulièrement demandé dans le cadre de projets comme le Grand Paris. Le deuxième métier le plus en tension, selon l’étude Syntec-Ingénierie, est celui d’ingénieur procédé, qui conçoit et met en œuvre des nouveaux procédés et équipements au sein des unités de production. Viennent ensuite les conducteurs et les directeurs de travaux.
Pour faire face à cette pénurie de candidats, le Syntec-Ingénierie veut valoriser les métiers d’ingénierie. “Nous avons lancé des plans d’action dans les écoles, avec notamment de jeunes ambassadeurs qui viennent expliquer pourquoi ils apprécient leur métier. Les jeunes se tournent facilement vers des formations d’ingénieurs, mais ils sont souvent capturés avant la fin de leurs études par les métiers de la banque ou du conseil”, explique Pierre Verzat.
Des nouveaux métiers à pourvoir
Les nouvelles technologies sont aussi à l’origine de la hausse des recrutements. Sur les 27.000 créations nettes d’emplois identifiées par l’étude, 58% concernent [lire la suite sur le site des Echos START]
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