En 2019, 85% des jeunes diplômés se disent optimistes pour l’avenir professionnel et ils ont de quoi : bien payés, chouchoutés, ces enfants rois mènent le jeu et modifient les règles en entreprise.
La vie est belle les jeunes diplômés. 82% voient leur formation comme un bagage solide pour entrer sereinement sur le marché du travail et 85% se déclarent confiants pour leur avenir professionnel, selon une étude du cabinet de recrutement Walters People publiée ce mercredi.
La vie est belle les jeunes diplômés. 82% voient leur formation comme un bagage solide pour entrer sereinement sur le marché du travail et 85% se déclarent confiants pour leur avenir professionnel, selon une étude du cabinet de recrutement Walters People publiée ce mercredi.
Et comment en douter ? Un champ d’opportunités se dresse face à eux : que ce soit du côté des secteurs traditionnels comme la banque, les assurances et la finance ou des plus récents comme celui de la technologie de l’information, les offres abondent. “En sortie d’étude, on leur fera quatre ou cinq offres différentes”, explique Alain Mlanao, directeur général du cabinet.
Ainsi, 85% des jeunes interrogés (entre niveau bac+2 et bac+5) ont trouvé leur premier emploi moins de 6 mois après la fin de leur formation, et un tiers avant même la fin de celle-ci. Avides de nouveaux potentiels, les entreprises “s’intéressent aux étudiants toujours en cursus scolaire pour les recruter en alternance ou en stage”.
Ainsi, 85% des jeunes interrogés (entre niveau bac+2 et bac+5) ont trouvé leur premier emploi moins de 6 mois après la fin de leur formation, et un tiers avant même la fin de celle-ci. Avides de nouveaux potentiels, les entreprises “s’intéressent aux étudiants toujours en cursus scolaire pour les recruter en alternance ou en stage”.
Le marché de l’emploi, terre d’opportunités
L’analyse secteur par secteur du marché est sans appel : qu’ils se lancent dans l’agro-alimentaire, la finance, la banque ou l’aéronautique, “les candidats sont sur-sollicités”.
La “recherche perpétuelle” de talents se traduit par une inflation de leurs salaires : 90% des salaires situés au-dessus de 22.000 euros annuels, presque la moitié au-dessus de 30.000, une augmentation globale de 2,4% en un an d’après le baromètre des salaires d’Expectra, une filiale de Randstad.
C’est en particulier vrai dans le secteur de la construction, de l’immobilier, des ressources humaines, de la banque, de la finance et de la comptabilité, avec des hausses allant jusqu’à 11%. Des chiffres qui s’expliquent surtout par les “pénuries de talents”, principalement pour des profils d’ingénieurs, et des jeunes avec une expérience professionnelle. C’est pourquoi au royaume des jeunes diplômés, deux profils se détachent plus précisément.
Super ingénieur et prince alternant
Sans surprise, les ingénieurs sont les plus rois des enfants rois. “Leur employabilité est extraordinaire”, nous dit le directeur de Walters People. Ils sont naturellement très sollicités dans la technologie de l’information mais aussi dans d’autres secteurs comme l’agro-alimentaire, l’industrie pharmaceutique, la construction ou la logistique.
Ces profils décrochent les meilleures rémunérations. En logistique par exemple, un secteur dont les salaires restent stables, “les seuls qui peuvent continuer à profiter d’une certaine flexibilité dans la rémunération sont les ingénieurs”. Idem dans le domaine de la construction : un ingénieur jeune diplômé en travaux ou en étude de prix a un salaire annuel qui grimpe jusqu’à 43.000 euros, soit 1,7 fois plus élevé que le salaire moyen d’un chef d’équipe dans le même secteur, et même 1,3 fois plus élevé qu’un auditeur junior, dans le secteur pourtant prisé pour ses hauts salaires de la finance.
Deuxième catégorie reine soulignée par l’étude : les alternants. Dans tous les secteurs, y compris les les plus bouchés, “la situation est particulièrement florissante pour les candidats ayant suivi leur formation en alternance, gage d’une première expérience appréciée des entreprises”, comme sur les fonctions juridiques des ressources humaines par exemple, où le marché de l’emploi est plus tendu qu’ailleurs.
Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que “le marché est superbe pour l’emploi des jeunes”, selon les mots du chercheur. Un contexte tellement favorable, qu’il autorise tous les caprices : 85% des jeunes diplômés quittent leur premier poste avant trois ans. Presque un tiers restent moins d’un an. Les employeurs n’ont d’autre choix que de [lire la suite sur le site des Echos START]
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