Les robots qui se substituent aux humains grâce à l’intelligence artificielle, ce n’est pas pour tout de suite !
Mais comme toute révolution, elle est de nature à entraîner des changements.
Aux entreprises et fonctions RH d’identifier lesquels, puis d’anticiper, sous forme de formation notamment, l’impact qu’ils pourraient avoir sur la nature et l’organisation du travail, les parcours professionnels et le bien-être général des collaborateurs.
En effet, « l’amélioration des conditions de travail est une hypothèse tout aussi crédible que l’aliénation et l’intensification du travail » selon le rapport de Cédric VILLANI, mathématicien et député LREM.
Car en plus de maîtriser l’arrivée de l’IA dans un secteur, c’est aussi la question du sens qui se pose chez les salariés.
Bien que l’intelligence artificielle soit en mesure de soulager les salariés – ce qui peut également dans certains cas détruire des emplois- elle peut également conduire à une destruction de sens, le salarié n’effectuant plus que des tâches très fragmentées, amoindrissant ainsi son engagement envers son travail.
La transformation des entreprises passe également par l’ère numérique, considérée non seulement comme une nécessité mais comme une opportunité.
Hors, avec la consolidation de l’activité et un rythme accéléré de créations d’emplois, les difficultés de recrutement augmentent et se généralisent à tous les secteurs d’activité.
Une tendance qui se confirme encore davantage dans la high-tech, les métiers les plus recherchés étant ceux liés aux interfaces utilisateurs et à la création numérique.
Avec la transition digitale en cours, les entreprises s’arrachent actuellement développeurs et spécialistes de la donnée.
Les entreprises se tournent donc beaucoup vers des établissements comme Ecole42 ou Web@cademie.
Concernant les cabinets de recrutement, sont privilégiés les réseaux sociaux de type LinkedIn mais les collaborateurs pratiquent aussi la cooptation.
Dans un environnement où le vivier de candidats est encore trop petit, il est également bon de miser davantage sur le potentiel des candidats que sur leur expérience.
