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L’intelligence artificielle nous libérera-t-elle du travail ?

La revue scientifique Nature a consacré un dossier à l’avenir du travail. Dans les années à venir, il faudra compter sur l’intelligence artificielle, et cela bouleversera notre quotidien à plusieurs égards.

Pour la première fois, un programme informatique est parvenu à apprendre par lui-même les règles du jeu de go tout en battant les meilleurs joueurs du monde. Google DeepMind a présenté la dernière version de son programme, le AlphaGo Zero, dans la revue scientifique Nature le 18 octobre. De quoi relancer le débat sur l’intelligence artificielle et le remplacement des humains par des robots au travail.

La revue consacre justement un dossier au futur du travail dans ce même numéro. Peut-on imaginer un monde où les humains se laisseraient aller aux loisirs pendant que les robots effectueraient les tâches nécessaires au bon fonctionnement de la société ? Où des machines créeraient de la valeur pendant que nous en profiterions ?

Dans les faits, et bien que l’intelligence artificielle ait immensément progressé ces dernières années, nous en sommes encore loin. Selon les dernières analyses, seulement 9% des emplois sont réellement menacés par l’automatisation aux Etats-Unis. Mais à défaut d’éradiquer le travail, la révolution numérique va fondamentalement le transformer.

Les robots, nos nouveaux collègues

Nature cite l’exemple de la startup de EdTech Udacity, fondée par Sebastian Thrun, qui propose des cours en ligne, et a décidé d’augmenter sa force de vente grâce à l’intelligence artificielle. Pour ce faire, l’entrepreneur, qui dirige en outre un laboratoire à l’université de Stanford, a récolté toutes les données du chat grâce auquel les clients peuvent poser des questions à l’entreprise. Grâce à un système d’apprentissage automatique (machine learning), le chatbot a rapidement été capable de répondre tout seul à une série de questions.

Ce dispositif a ensuite été installé sur les ordinateurs des employés. Lorsqu’une question était posée, l’ordinateur suggérait une réponse, que l’employé pouvait modifier. “Et ça a marché, l’équipe a été capable de gérer deux fois plus de demandes, et d’en convertir plus en ventes”, écrit Nature.

Autre secteur, autre exemple : celui d’une étude qui a montré [lire la suite sur le site des Echos START]

Par Claire PASQUAL

Claire PASQUAL est Chargée de Marketing & Digital et rédige de nombreux articles sur l'actualité RH ainsi que sur les expertises de PROEVOLUTION.